Katanagatari

Pour ce sujet, je recycle une review écrite l'année dernière sur Facebook. Je vous présente une série de 2010, adaptation des romans de Nishio Ishin : Katanagatari. (C’est un mot valise qui se traduit « Histoire de sabre » apparemment.)

Synopsis :
Togame, stratège auprès du Shogun, s’est fixé pour mission de récupérer les douze lames parfaites forgés par Shikizaki Kiki, le forgeron au mille sabres. L’aventure débute lorsqu’elle se rend à la demeure du maître du Kyoto-ryu, art de combat sans épée, afin d’embaucher un duelliste qui ne sera pas tenté de garder les armes pour lui-même.

Les plus :
- Le graphisme est très cartoon et en complète opposition avec le fond du scénario, très sérieux. Il donne à l’ensemble un jeu de mimique et d’expressions très vivantes.
- Les personnages sont attachant, particulièrement l’héroïne qui n’est pourtant pas un ange (elle n’hésite pas à mentir et même tricher afin d’arriver à ses fins). Bien que calculatrice, elle affiche pas mal de sentiments : fierté, jalousie, cruauté etc…
- L’humour est très présent au fils des épisodes et contrebalance parfaitement les événements plus sérieux pour ne pas dire tragique. (Pour exemple, le massacre d’un temple de moines est traité avec une vue «shoot them up» et des bruitages vidéo-ludiques.)

- Les musiques sont variées. Chaque épisode possède son propre générique de fin et il y a même deux openings (pour seulement douze épisodes). Le reste de la bande son est aussi en décalage avec le Japon du moyen-âge, à l’instar de Samurai Champloo. Je vous laisse deux morceaux a écouter :

- La fin est très inhabituelle pour ce style de série.

Les moins :
- Le fond et la fin sont finalement assez amers. Certes le traitement nous sort largement de cette ambiance mais ça reste.

La note : 8.5/10
Je ne regrette pas mes 20€. L’ensemble de la série transpire le travail important fourni lors de la réalisation et est un vrai régal à la fois pour les yeux et les oreilles. Ça m’a donné envie de rejouer à L5r tout ça ^^’